Les Éphémérides

Proclamation du Canton de Shawénégan

13 Sep 1848 - Proclamation, sous Lord Elgin, du Canton de Shawénégan en vue de la colonisation du territoire. On souhaite développer cette région fertile et pleine de ressources forestières en offrant des terrains cultivables et en bâtissant des chemins pour y parvenir.

Arrivée de Justin Gélinas

17 Mar 1850 - Arrivée de Justin Gélinas, considéré comme le premier colon à s'établir dans le canton. Il s'installe sur le lot no 2 du 6e Rang. Il est suivi de près par quelques familles de colons dont celles de Solyme Caron, Pit Dubé, de Gabriel Boulanger, d'Olivier Dugré et de Jean Beaulieu.

Naissances importantes

Naissance de Cyriac Caron, premier garçon né dans le canton, fils de Solyme Caron. Naissance de Zélia Dugré, première fille née dans le canton, fille d'Olivier Dugré.

Installation de la croix

À la demande de l'évêque de Trois-Rivières, l'abbé Joseph-Élie-Sylvestre Sirois-Duplessis, curé de Saint-Barnabé et missionnaire occasionnel auprès des colons du canton, fait planter une croix sur le lot no 12 du 6e Rang (site actuel de la maison Bellemare). Ouverture d'un chemin carrossable entre le canton de Shawénégan et Saint-Étienne-des-Grès jusqu'à la grève de la baie intérieure de Shawinigan. L'aménagement des chutes et de la baie de Shawinigan (estacade) pour faciliter le flottage et le transport du bois a fourni du travail aux premiers colons qui sont de plus en plus nombreux à venir s'installer dans le canton. La population du canton augmente rapidement, elle est de 283 habitants.

Construction d'une première chapelle

Construction d'une première et modeste chapelle vouée au culte sur le lot no 11 du 5e Rang. Une première messe y est célébrée par le missionnaire Sirois-Duplessis qui continue de visiter de temps en temps les colons.

Attribution de la desserte

Les colons sont assez nombreux pour que Mgr Thomas Cooke consente à ce que le canton devienne une mission régulière. Il attribue la desserte à l'abbé René-Alfred Noiseux, vicaire à Trois-Rivières, qui l'assumera jusqu'en 1859. (5 janvier) L'abbé Noiseux célèbre un premier mariage de paroissiens dans le canton de Shawénégan, celui de Télesphore Falardeau et d'Élisabeth Caron. À partir de janvier, les enfants peuvent aussi faire leur Première Communion. Une première école est ouverte sur le lot no 7 du 4e Rang. Mlle Caroline Héroux en est la première institutrice. (10 juillet) La population de la municipalité ayant dépassé les trois cents âmes, le Canton Shawénégan est érigé en regard des dispositions de l'Acte des Municipalités et des Chemins du Bas-Canada. L'érection civile et canonique viendra en 1859. (17 septembre) Première réunion du Conseil municipal. M. Joseph Désaulniers est le premier maire. Les travaux du Conseil municipal se concentrent beaucoup sur l'entretien des routes et des ponts.

Évolution de la chapelle

La chapelle commençant à générer des revenus (vente de banc, quêtes, grand' messe, sépultures, etc.), on crée un corps de syndics pour administrer les biens de la future paroisse en attendant qu'elle soit érigée canoniquement et civilement. Un nouveau chemin carrossable est construit à partir du 4e Rang de Saint-Boniface jusqu'à Saint-Jean-des-Piles.

Emplacement de la future Église

(10 juillet) Mgr Cooke se rend sur place pour régler un différend entre colons du 4e et du 6e Rang au sujet de l'emplacement de la future église. L'abbé Noiseux se rapproche de la paroisse qu'il dessert en obtenant une cure dans le village voisin, à Saint-Étienne.

Importante donation

(28 janvier) Donation, par Louis Gélinas, d'un terrain en vue de la construction de l'église. Hilaire St-Onge devient maire de la paroisse.

Fondation de Saint-Boniface

(3 février) Érection canonique de la paroisse de Saint-Boniface de Shawénégan, sous l'épiscopat de Mgr Cooke. Ce dernier met par décret la paroisse sous la protection de saint Boniface, évêque de Mayence et martyr. Le territoire de la paroisse couvre une partie du canton de Shawénégan. (14 avril) Érection civile de la paroisse de Saint-Boniface de Shawénégan par décret publié par l'honorable Georges-Étienne Cartier, procureur général sous Sir Edmund Walter Head, gouverneur général du Canada.

Élection de M. Joseph Gélinas

M. Joseph Gélinas devient maire de la paroisse. Un autre chemin carrossable passe dorénavant par le 8e Rang de Saint-Boniface pour rattacher Saint-Barnabé et Saint-Sévère. Formation d'un corps de marguillers chargé, conjointement au curé, d'administrer les biens temporels de l'église.

Premier presbytère

Fin de la construction, avant celle de l'église, du premier presbytère. Il est l'oeuvre des architectes Georges-Félix Héroux et Honoré Pagé, de Yamachiche. Aménagement du cimetière derrière le site de la future église. On y fera en moyenne 30 inhumations par an, soit 1620 en 54 ans. Dans l'intérêt de la salubrité publique, il sera déménagé en 1916 puis fermé en 1919. La population de la municipalité du canton est de 1 010 habitants. La paroisse a un premier curé résidant, Joseph Dosithé Comeau. Il ouvre les registres de la paroisse par le baptême de Marie Exilda Désaulniers.

Préparation pour la construction de l'Église

On accorde un contrat pour la construction de l'église aux architectes et sculpteurs Héroux, de Yamachiche. (24 juillet) Coulage des fondations en vue de la construction de l'église, sur l'emplacement de l'église actuelle.

Bénédiction de l'église

(28 décembre) Quoique la construction ne soit pas terminée, l'église est bénite et livrée au culte.

M. Célestin Bellemare, maire

M. Célestin Bellemare fils est maintenant le maire de la paroisse. Mgr Cooke demande de faire démolir l'ancienne chapelle.

La Prohibition

04 Feb 1867 - Le Conseil municipal du maire Bellemare ordonne que la vente de boissons alcooliques soit interdite. C'est la prohibition.

Construction d'un chemin entre Shawinigan et Saint-Boniface

M. Arthur Rousseau est élu maire de la paroisse. Construction d'un chemin de 8 milles entre Shawinigan et Saint-Boniface.

Suite de la Construction de l'église

C'est au tour de M. Joseph Désaulniers d'être maire de la paroisse. Nomination d'un syndic pour surveiller la construction de l'église.

Érection canonique de la paroisse de Sainte-Flore

Un premier médecin, le Dr Laurent Giguère, vient s'établir à Saint-Boniface. Érection canonique de la paroisse de Sainte-Flore par détachement de celle de Saint-Boniface de Shawénégan. Le Curé Comeau quitte la cure de Saint-Boniface et Charles-Théodore Bellemare le remplace à titre de curé de la paroisse. La caisse de la Fabrique étant à sec, le nouveau curé décide de reporter le parachèvement de l'église, le temps de réunir les fonds nécessaires pour l'extinction de la dette et la reprise des travaux. Philippe Carle est le nouveau maire de la paroisse. Un premier moulin pour le sciage du bois est construit par Félix Loranger.

Perte de territoire de la paroisse

17 Jul 1876 - Le territoire de la paroisse est une fois de plus amputé au profit de la nouvelle paroisse de Saint-Mathieu.

Sidérugie

L'aventure sidérurgique débute à Saint-Boniface quand Hyacinthe Grondin y fait construire un haut-fourneau (sur les lots 22-23 du 7e Rang) sur lequel on fonde beaucoup d'espoir dans la région. Malheureusement, l'entreprise de Grondin échoue après quelques mois d'activités. Arthur Rousseau est, à nouveau, élu maire de la paroisse.

Glissement de terrain majeur

La population du canton est de 1 181 personnes. Glissement de terrain sur les bords la rivière Yamachiche (8e Rang) sur une distance de 12 arpents. Félix Lambert devient maire de la paroisse. Le Dr Louis-Philippe Fiset arrive à Saint-Boniface.

M. Pierre-Joseph Héroux , maire

M. Pierre-Joseph Héroux devient maire de la paroisse

Parachèvement des travaux de l'église

Le parachèvement des travaux de l'église reprend. La finition est confiée aux architectes Héroux de Yamachiche. La population s'établit à 1158 habitants, On compte 195 familles et 132 fermes.

M. Arthur Rousseau, maire

M. Arthur Rousseau est, pour une troisième fois, élu maire de la paroisse.

Agrandissement du cimetière

On agrandit le cimetière qu'on divise en lot par familles. L'ancienne partie est une fosse commune.

Ouverture d'une fromagerie coopérative

Ouverture d'une fromagerie de type coopératif par M. le curé Bellemare.

Construction d'un moulin à scie et à farine

M. Onésime Caron est élu maire de la paroisse. Construction d'un moulin à scie et à farine sur le lot 295 dans le haut du 6e Rang par Alphonse Blais Gélinas.

Construction d'un nouveau moulin à vapeur

M. Pierre-Joseph Héroux est, à nouveau, élu maire de la paroisse. Les frères Vivian et Charles Burrill rachètent le moulin d'Alphonse Blais Gélinas et construisent un autre moulin actionné à la vapeur à environ 3 milles du Moulin Loranger. Joseph-Télesphore Gravel devient curé de la paroisse.

Arrivée du chemin de fer

(Été) Le chemin de fer du Canadien National (Grand Nord) se rend jusqu'à Saint-Boniface pour desservir les scieries des Burrill. Le Dr Louis-Philippe Fiset devient maire de la paroisse.

Développement du chemin de fer

Le chemin de fer du Canadien National (Grand Nord) relie Saint-Boniface à Hawkesbury. La construction donne du travail à la population. Construction de l'Hôtel Carle, considéré durant plusieurs décennies comme l'un des fleurons de l'architecture de Saint-Boniface (détruit en 1981). On pouvait y trouver le gîte et le couvert ainsi que des accommodements pour les chevaux. (31 décembre) Une messe de Minuit est célébrée pour le commencement du siècle.

Dr Louis-Philippe Fiset, député libéral

Le Dr Louis-Philippe Fiset, exerçant sa profession à Saint-Boniface depuis 1880 et maire de la paroisse de 1898-1900, est élu député libéral à l'Assemblée législative dans Saint-Maurice. Philippe Gélinas devient maire de la paroisse. La population du canton est de 1 440 habitants.

Constitution de la municipalité de village de Shawinigan Falls

Constitution de la municipalité de village de Shawinigan Falls par détachement de celle du canton de Shawénégan.

Inauguration de la première centrale électrique à Shawinigan

Inauguration de la première centrale électrique à Shawinigan, ce qui marque le début d'un essor industriel qui va toucher toute la région. Plusieurs habitants de Saint-Boniface trouveront de l'emploi à Shawinigan.

Le chemin de Fer en liaison directe avec Montréal

28 Aug 1903(28 août) - Sous les auspices du curé Télesphore Gravel, cinq religieuses venues de France, de la communauté des Filles de Jésus s'établissent à Saint-Boniface et prennent la responsabilité de l'éducation des enfants. Grâce à son chemin de fer, Saint-Boniface est en liaison directe par voie ferrée avec Montréal. C'est le début d'une ère nouvelle. C'est au tour de M. Joseph Carle à devenir maire de la paroisse.

Arrêt des opérations du moulin Burill

Les frères Burill cessent les opérations et vendent leurs moulins à Jos Bourassa et Joseph Lord qui les réinstallent à Sainte-Flore.

M. Joseph William Boisvert, maire

M. Joseph William Boisvert est élu maire de la paroisse.

Ouverture de la gare du Canadien National

Ouverture de la gare du Canadien National. Elle demeurera en opération jusqu'en 1977. Quatre trains par jour transportent entre autres des nouveaux visiteurs, des voyageurs de commerce, des vendeurs et de la marchandise. Grâce à ce flux de voyageurs, des hôtels et des nouveaux commerces ouvrent leurs portes à Saint-Boniface. Joseph Napoléon Comeau (1865-1912) devient curé de la paroisse.

Première ligne téléphonique

Un incendie dévaste le coin de la rue de la Montagne et Commerciale. Le magasin de M. Jos Bourassa n'est pas épargné. Un ouragan dévastateur détruit une dizaine de maisons et de fermes au Grand 4. La première ligne téléphonique arrive à Saint-Boniface. En décembre, ce service compte seize abonnés dont la gare, le médecin, le notaire, le curé et les principaux marchands et hôteliers. Construction d'un charnier à l'arrière de l'église.

Décès du curé Comeau

Au décès du curé Comeau, un nouveau curé s'installe dans la paroisse : Joseph Euchariste Héroux.

1ère Guerre Mondiale

Durant la Première Guerre mondiale, le Québec enverra 5 732 soldats combattre outre-mer. Le Conseil municipal du maire J.-Évariste Pellerin envoie une lettre au premier ministre du Canada, Sir Wilfrid Laurier, pour signifier son désaccord sur l'imposition de la conscription et aussi sur l'augmentation des effectifs militaires canadiens en terre européenne.

J.-Évariste Pellerin, maire

J.-Évariste Pellerin fait son entrée sur la scène municipale. Il sera maire de la paroisse de façon presque interrompue durant 22 ans. Dévoilement et bénédiction de la statue du Sacré-Coeur, aujourd'hui installée devant l'église. La scierie Loranger cesse ses activités.

Kiosque pour la criée des âmes

Construction par Edmond Aucoin, d'un kiosque en bois pour la " criée des âmes ", devant l'Hôtel Carle. Les fruits de la vente des offrandes reçues pour les âmes du purgatoire étaient remis à la Fabrique pour les bonnes oeuvres. Cette tradition perdurera dans la paroisse jusqu'aux années 1950. L'église ainsi que le presbytère sont maintenant raccordés au réseau électrique.

Achat du terrain pour le nouveau cimetière

Achat du terrain pour le nouveau cimetière, en bordure du chemin public conduisant au 7e Rang (boul. Trudel Ouest). On y transporte ce qui reste des corps de l'ancien cimetière. L'homme d'affaires J.W. Boisvert fait la donation d'un calvaire qu'on installe au centre du cimetière.

Constitution de la municipalité de village de Saint-Boniface-de-Shawinigan

1918(12 mars) - Constitution de la municipalité de village de Saint-Boniface-de-Shawinigan par détachement de celle du canton de Shawénégan. Ouverture du magasin général de M. F. X. Tremblay. On procède à l'élection d'un premier maire de la municipalité de village : M. Louis-Philippe Laperrière. (15 octobre) La grippe espagnole faisant des ravages au Québec, le Conseil municipal du maire Laperrière adopte de sévères mesures pour contrer ce fléau : les commerces devaient fermer leurs portes à 18 h.; les restaurants, salles de billard et salons de barbier devaient fermer jusqu'à nouvel ordre; le corps de toute personne morte de la grippe espagnole devait être enterré dans les douze heures suivant son décès, sans entrer dans l'église; tout rassemblement de personnes dans les maisons et les lieux publics était interdit. Plusieurs paroissiens ont été emportés par la maladie, dont le docteur Poisson, qui s'était voué au soin des malades.

Fermeture du vieux cimetière

Fermeture du vieux cimetière situé derrière l'église et bénédiction du nouveau cimetière. J.W. Boisvert ouvre une manufacture de tabac à pipe dans le 6e Rang.

Population de 1 512 âmes

La paroisse compte une population de 1 512 âmes (269 familles).

Début de l'électrification des maisons du village

Début de l'électrification des maisons du village. Un feu de forêt ravage les forêts de Saint-Mathieu, du lac des Îles, des montagnes environnantes de Saint-Boniface et menace de destruction du Grand 4. (9 avril) La pierre angulaire de l'église en construction est bénite le jour des Rameaux par Mgr J.-E. Paquin, P.D., procureur de l'Évêché. Elle est située sur le côté droit de l'église.

05 May 1921(5 mai) - Un incendie majeur détruit complètement l'église de même que sept maisons et commerces avoisinants. La paroisse n'a aucune installation contre les incendies. Les pompiers de la brigade de Shawinigan arrivent par train spécial. Le presbytère est miraculeusement épargné. Quelques semaines plus tard, une chapelle temporaire est construite sur des terrains situés au nord de l'église le long de la rue Saint-Prosper (aujourd'hui boul. Trudel Est). Elle deviendra par la suite une salle paroissiale, qui sera déplacée à quelques reprises puis vendue et transportée en 1962. (8 août) Les plans pour la nouvelle église, préparés conjointement par les architectes Louis Caron de Nicolet et Jules Caron de Trois-Rivières, sont approuvés par Mgr F.-X. Cloutier. (25 septembre) Début des travaux de construction de la nouvelle église par la compagnie Anselme Dubé. Elle sera construite en pierre taillée avec une structure d'acier. Les pierres proviennent de Saint-Alban et de Mautauban-les-Mines. La construction est munie de transepts et d'une abside en forme d'hémicycle. Le toit à deux versants est recouvert de tôle. La façade est dotée d'une tour unique, surmontée d'un cocher à une lanterne. Pour sa part, l'hôtel de M. Adem Boucher, détruit lui aussi par les flammes, est rapidement reconstruit.

Construction de la nouvelle église terminée

(10 juin) Sa construction enfin terminée, la nouvelle église est livrée au culte. Elle mesure 196 pieds de long, 55 de large et 38 de haut. Elle a coûté plus de 118 000 $. M. J.W. Boisvert défraye une grande partie des orgues Casavant à deux claviers. Les paroissiens payent chacune des stations du chemin de la croix au prix de 25 $ l'unité. On élève un monument en l'honneur de l'Ange Gardien. Un important glissement de terrain a lieu chez Eugène Matteau. 1.André Béland devient maire de la paroisse. La population de la paroisse est de 1 500 personnes.

M. Télesphore Descôteaux, maire

M. Télesphore Descôteaux devient le deuxième maire de la municipalité de village.

Nouvelles nominations

La paroisse accueille un nouveau curé, Théotime Gravel. J.-Évariste Pellerin redevient maire de la paroisse.

Série de tragédies

Une famille bien connue de Saint-Boniface est frappée par une série de tragédies. Le 5 mai, un incendie rase la beurrerie de Joseph Saint-Onge. Moins de deux mois après, le 26 juin, un train happe mortellement M. St-Onge ainsi que ses deux fils Gérard et Henri près de la gare de Saint-Boniface. Arthur St-Yves devient maire de la municipalité de village.

Crise économique

La région est frappée durement par la Crise économique mondiale. Plusieurs journaliers perdent leur emploi à Shawinigan

M. Alexandre Ricard, maire

M. Alexandre Ricard devient maire de la municipalité de village.

Côme Carbonneau, curé

Côme Carbonneau succède à Théotime Gravel comme curé de la paroisse.

M. Hermas Boisvert, maire

M. Hermas Boisvert devient à son tour maire de la municipalité de village.

Octroi de 3 750 $ pour effectuer des travaux

25 Jan 1932 - Le Conseil municipal accepte un octroi de 3 750 $ pour effectuer des travaux visant à remédier au chômage consécutif à la Crise économique. Le salaire d'un journalier seul est de 25¢/hre. Celui d'un contremaître est de 30¢/hre. Un journalier avec cheval est payé 35¢/hre tandis qu'avec deux chevaux, il reçoit 50¢/hre. Les frères Edmond et Roméo Marchand rachètent le Moulin Lamy, propriété de Joseph Lacombe depuis 1920. Ils en font un moulin très prospère et achalandé, jusqu'à sa fermeture en 1962.

Nouveau salon de barbier

Noé Lacombe ouvre un salon de barbier attenant à son magasin général.

Nouvelles nominations

M. Hormidas Gélinas est le nouveau maire de la paroisse tandis que M. Ernest Boucher devient maire de la municipalité de village.

Résolution du poids du pain

Pour éviter les abus, le Conseil municipal du maire Boucher passe une résolution visant à fixer le poids du pain à trois quarts de livre.

La course aux mariages

(29 mars) Au décès du curé Carbonneau, M. le curé Napoléon St-Pierre arrive à Saint-Boniface. C'était sa première cure. Il y restera jusqu'à sa mort survenue le 21 février 1962. (13 juillet) Plusieurs couples décident de se marier afin d'éviter la conscription. C'est la course aux mariages. (22 octobre) En début de soirée, un violent incendie détruit la manufacture et la maison de M. Edmond Aucoin. La population de la paroisse est de 1 573 âmes.

Pain à 5¢

M. Albert Therrien achète la boulangerie de M. Hermas Boisvert. À la nouvelle boulangerie Therrien, le pain se vend alors 5 ¢. François-Xavier Tremblay devient maire de la municipalité de village.

Un incendie détruit complètement la manufacture de traînes-sauvages

07 Nov 1942 - Un incendie détruit complètement la manufacture de traînes-sauvages des Laurentides appartenant à la famille d'Adem et de Lucien Boucher.

Jean-Baptiste Baril, Maire

C'est au tour de Jean-Baptiste Baril d'être maire de la municipalité de village.

Les premiers taxis

Les premiers taxis font leur apparition dans la paroisse suite à l'octroi de licences de taxi à Edmond Blais et à Émile Samson.

Construction d'un système d'aqueduc

Maurice Houle succède à M. Ernest Boucher en tant qu'entrepreneur de pompes funèbres. L'abbé Athanase Mélançon arrive à Saint-Boniface pour agir à titre de vicaire. Il y restera jusqu'en 1952. Il fut un prêtre particulièrement estimé de la population. (Novembre) Le Conseil municipal (village) du maire Jean-Baptiste Baril décide de construire un système d'aqueduc pour alimenter la population en eau potable.

Dr Léo-Paul Janelle

24 Jul 1946 - Le Dr Léo-Paul Janelle arrive à Saint-Boniface en remplacement du Dr Albert Derome. Il deviendra maire de la municipalité de village quelques années plus tard.

Construction du couvent Ste-Marie

Début des travaux de construction du couvent Ste-Marie. Ils se termineront en 1950. Parmi les personnes qui y ont enseigné, rappelons les noms de Marie-Jeanne Lemay et de Réjeanne Filion.

Eugène Béland, maire

Maurice Houle achète le magasin général d'Origène Pichette sur la rue Commerciale. Il y regroupe sous le même toit une épicerie et son salon funéraire. Eugène Béland est élu maire de la paroisse.

Départ du vicaire Mélançon

Des paroissiens soulignent le départ du vicaire Mélançon pour la paroisse du Lac-à-la-Tortue.

Fin de la répartition de la dette de l'église

Lors de la grand'messe du jour de l'An, le curé St-Pierre annonce en grandes pompes la fin de la répartition de la dette de l'église. François Caron est maintenant maire de la municipalité de village.

Saint-Boniface-de-Shawinigan

(1er janvier) La municipalité du canton de Shawénégan devient celle de la paroisse de Saint-Boniface-de-Shawinigan. (Août) On organise plusieurs battues dans les bois avoisinants du lac Héroux et du lac des Six pour retrouver un paroissien disparu, M. Stanislas St-Pierre. Malgré tous les efforts déployés, il ne sera jamais retrouvé. On souligne le cinquantenaire de l'arrivée des Filles de Jésus à Saint-Boniface. En 2009, deux religieuses de cette congrégation demeurent encore chez nous, Soeur Pierrette Doucet et Soeur Irène Foley. Un chêne planté au Jardin de la Paix perpétuera leur passage ici pour les générations à venir. Arrivée de deux Frères de l'Instruction chrétienne qui prennent charge de l'éducation des garçons. L'entreprise Ed. Aucoin débute la construction du collège du Sacré-Coeur qui sera confié à la gouverne des Frères. Le 1er directeur en sera le Frère Eugène (Étienne Matte). 1. Camille Alphonse Gélinas est élu maire de la paroisse. Le Dr Léo-Paul Janelle est élu maire de la municipalité de village et restera en poste jusqu'au 15 octobre 1979.

Début du transport scolaire

Début du transport scolaire.

Construction de l'école Saint-Pierre

M. Ulric St-Onge devient maire de la paroisse. Il le restera jusqu'en 1962, année du regroupement de la municipalité et de la paroisse en une seule entité. Début de la construction de l'école Saint-Pierre, terminée à l'été 1958. L'école est d'abord destinée à recevoir les élèves du boulevard Trudel et du Grand 4.

Construction d'un nouveau presbytère

Construction d'un nouveau presbytère, par les contracteurs Paul-Émile Dupont et Gérard Gélinas. L'ancien presbytère a préalablement été vendu et déplacé. Ouverture de l'école Saint-Pierre à l'angle du boulevard Trudel Est et du chemin St-Onge, en remplacement des deux écoles de rang desservant ce secteur.

Festivités du centenaire

Le Centenaire de la paroisse est souligné par diverses festivités les 20, 21 et 22 juin.

Centralisation des élèves

La population de la paroisse est de 2 508 habitants. Centralisation des élèves. Les écoles de rang ferment leurs portes.

Année 1962

(1 janvier) Regroupement des municipalités du village et de la paroisse de Saint-Boniface-de-Shawinigan suite à une requête présentée le 2 octobre 1961 au ministère des Affaires municipales. M. Ulric St-Onge aura été le dernier maire de la paroisse. (21 février) Décédé après une cure de 22 ans, le curé Napoléon St-Pierre est remplacé par le curé Joseph Mongrain. Vente et déplacement de la vieille salle paroissiale. En plus d'avoir été témoin des réceptions nuptiales de plusieurs paroissiens et paroissiennes, elle avait servi à toutes les manifestations paroissiales depuis 1921. (Avril) On procède au numérotage civique des maisons. (24 juin) Saint-Boniface vit, une fois encore, des heures tragiques. Quatre jeunes de Saint-Boniface trouvent la mort dans un terrible accident de la route près de Saint-Alexis. Il s'agissait de Cécile et Yvette Milette, Yolande Blais et Marcel Bourassa.

Agrandissement du cimetière

Agrandissement du cimetière.

Loi 174

(Avril) Saint-Boniface perd un citoyen émérite, M. Napoléon Carle. L'Assemblée nationale du Québec adopte la loi 174 permettant le développement du lac Héroux et du lac des Six. (Août) Saint-Boniface perd un autre citoyen émérite, M. Évariste Pellerin.

Bureau de poste

La Société des postes achète un terrain sur la rue Guimont et y construit un Bureau de poste qui remplace celui qui était chez Armand Bourassa.

Fondation de l'Aféas

Fondation de l'Aféas qui remplace l'UCFR (Union catholique des femmes rurales) fondée en 1941. Construction d'une première caserne de pompiers et l'achat d'un premier camion à incendie. Ouverture de la première bibliothèque municipale.

Fondation de la Garde paroissiale de Saint-Boniface

Fondation de la Garde paroissiale de Saint-Boniface qui existera une trentaine d'années. Gérard Milette démarre son entreprise de portes et fenêtres. Avec la réforme de l'éducation, l'enseignement est dorénavant assuré par des laïques dans les écoles. Les Frères de l'Instruction chrétienne quittent en 1967, la direction et l'enseignement au collège Sacré-Coeur. On construit un premier édifice pour abriter la Caisse populaire.

Première vente aux enchères des terrains

Léonide Joinville succède à Joseph Mongrain comme curé de la paroisse. (23 septembre) Le Maire Janelle procède à la première vente aux enchères des terrains du lac Héroux et du lac des Six. L'école Saint-Pierre change de nom et de vocation et devient La Villa des Tout-Petits. Elle n'accueille dorénavant que des maternelles et de 1re année.

2 575 habitants

La population est de 2 575 habitants (576 familles).

Tempête du siècle

04 Mar 1971 - On assiste à la " tempête du siècle ". Les écoles ferment leurs portes pour quelques jours, le temps qu'il faut pour déneiger les routes.

Club de golf Le Domaine

Le club de golf Le Domaine reçoit ses premiers golfeurs.

Abolition de la prohibition

Abolition de la prohibition. Trois épiceries du village, MM. Albert Therrien, Arthème Duplessis et J. S. Goulet obtiennent un permis de vente de bière. Un Bonifacien est honoré : Louis Désaulniers, alors âgé de seulement 32 ans, devient commandeur de l'Ordre du mérite agricole. Rénovation de l'intérieur de l'église paroissiale.

Fondation du Club Optimiste

(18 mai) Fondation du Club Optimiste de Saint-Boniface. Premier président : Florent Duplessis. La Villa des Tout-Petits ferme ses portes. Les élèves de maternelle et de première année fréquentent dorénavant l'École Ste-Marie, comme leurs aînés.

Démolition de la gare de Saint-Boniface

La Municipalité se porte acquéreur de la terre de M. Maurice Guillemette pour y ériger un éventuel Centre sportif. Au début des années 2000, on y trouvera une bibliothèque, des terrains de balle molle et de baseball, des terrains de soccer et un aréna. (29 novembre) La paroisse accueille un nouveau curé, l'abbé Claude Lacombe. Démolition de la gare de Saint-Boniface.

Marcel Jobin

Le Bonifacien Marcel Jobin participe aux Jeux Olympiques de Montréal dans la discipline de la marche olympique.

Construction du stade de baseball Léo-Paul Janelle

Construction du stade de baseball Léo-Paul Janelle. (Septembre) Célébration du 75e anniversaire de l'arrivée des Filles de Jésus à Saint-Boniface.

Année 1979

À la demande du curé Lacombe, Andrée Philibert et Gilles Grenier fondent la Chorale de l'Aurevoir pour s'occuper du chant lors des funérailles. Le collège Sacré-Coeur ferme ses portes. (15 mars) Un incendie dévaste le logement de Gérard Milette ainsi que sa manufacture de portes et fenêtres. (15 octobre) M. Jean-Luc Pellerin est élu maire de Saint-Boniface en remplacement du Dr Léo-Paul Janelle. Le Conseil municipal du maire Jean-Luc Pellerin accepte une liste de nouveaux noms de rues pour être soumis à la Commission de toponymie du Québec : chemin de la Réserve, chemin des Laurentides, chemin Lavergne, chemin St-Onge, chemin Bernier, chemin Bellevue, chemin du Ravin, chemin de la Station, chemin Lemay, chemin du Lac, chemin du Lac-des-Îles, chemin Héroux et chemin de la Baie.

3 149 habitants

(Mai) L'ancien collège Sacré-Coeur et les terrains attenants sont légués à la municipalité pour le montant symbolique de 1 $ par la Commission scolaire Val Mauricie sous les auspices de M. Jean-Paul Lacoursière. L'école deviendra le Centre municipal actuel. Un bel exemple d'entraide : une quarantaine de bénévoles reconstruisent la maison d'Amédée Pelletier incendiée 15 jours avant le jour de Noël 1979. La population de Saint-Boniface est de 3 149 habitants.

Incendie majeur

(Juin) L'Aféas fête son 40e anniversaire de fondation. (9 septembre) Un incendie majeur qui aurait pu embraser tout le village, détruit l'Hôtel Carle, l'épicerie de Réjean Gervais, la résidence de M. J. S. Goulet, la maison de M. Girard ainsi qu'un garage appartenant à M. J. Therrien. C'est un pan de l'histoire de Saint-Boniface qui s'envole en fumée.

M. Hilarion Gélinas, maire

Le Club Optimiste, sous la présidence de Bernard Lemay, construit une imposante glissade dans la cour arrière du Centre municipal et organise un premier Carnaval de la glissade. (7 novembre) M. Hilarion Gélinas est élu maire de Saint-Boniface après avoir été échevin durant 13 ans. Il occupera cette fonction jusqu'en novembre 1992.

Construction du stade Marcel Jobin

Construction du stade Marcel Jobin. (6 août) L'abbé Roger Isabelle devient curé de Saint-Boniface. La population de Saint-Boniface est de 3 200 habitants et de 1 025 familles.

Inauguration du HLM

01 Oct 1984 - Inauguration du HLM. Les premiers locataires s'installent un mois plus tard. Le 125e anniversaire de Saint-Boniface est souligné par diverses festivités et la production d'un album souvenir. La population de la municipalité se situe aux environs de 3 500 personnes.

Début des travaux de la grotte au Jardin de la Paix

Début des travaux de la grotte au Jardin de la Paix.

Saputo achète la Crèmerie Saint-Boniface

Saputo achète la Crèmerie Saint-Boniface.

Évelyne Gélinas

La Bonifacienne Évelyne Gélinas débute à la télévision dans l'émission Jamais deux sans toi. Elle mène depuis ce temps une fructueuse carrière de comédienne et de chanteuse.

Marcel Jobin

Le Bonifacien Marcel Jobin reçoit successivement l'Ordre du Québec (Chevalier en 1991) et l'Ordre du Canada (Membre en 1992). Il est intronisé au Panthéon des sports du Québec en 1993.

Mme Lucille Despins, mairesse

11-1992 - Mme Lucille Despins devient la première femme de l'histoire de Saint-Boniface à être élue à la mairie.

Aline Chrétien devient la Première dame du Canada

04 Nov 1993 - Aline Chrétien (née Chaîné), native de Saint-Boniface, devient la Première dame du Canada lors de l'élection de son mari Jean Chrétien à titre de Premier Ministre.

225 nouvelles maisons

On assiste à un bond impressionnant de la construction domiciliaire. Durant cette période, 225 nouvelles maisons sont construites dans la municipalité.

Dernier débardage de bois

27 Oct 1995 - Dans la région, on assiste à la fin d'une époque avec le dernier débardage de bois sur la rivière Saint-Maurice.

Année 1996

Un important glissement de terrain survient dans la vallée de la rivière Machiche, au sud-est du boulevard Trudel Est. Le lac formé à cette occasion est baptisé le lac Aurore. (Été) À l'été 1996, le conseil de Fabrique décide de rénover le toit et le clocher de l'église. On confie le mandat à un entrepreneur de Saint-Boniface qui refait la toiture en " decrabond " avec sept couches d'enduit préservatif d'une durée minimum de 50 ans. Les travaux ont été réalisés en moins d'un mois. (24 août) Cérémonie d'accueil pour le curé Léo-Paul Nadeau venu remplacer le curé Isabelle inactif depuis 1995 pour des raisons de santé. L'intérim avait été assumé par M. l'abbé Noël Montour. (Novembre) M. Gilles Bellemare obtient un premier mandat comme maire de Saint-Boniface. Auparavant il avait siégé pendant six ans comme échevin.

Le centre d'accès Internet est mis sur pied

Rénovation de l'intérieur de l'église. La décoration et la réfection sont confiées à M. Pierre St-Onge de Sainte Sophie de Lévrard. Cet artiste était connu dans la région pour ses excellents travaux exécutés dans différentes églises des environs. Le centre d'accès Internet est mis sur pied. Pas moins de 17 bénévoles donnent de leur temps pour que 200 Bonifaciens aient accès à cette ressource. Un début d'incendie, allumé par un lampion mal éteint sur l'autel de l'église, déclenche une alarme au presbytère. Le curé Nadeau parvient heureusement à maîtriser la situation.

Débuts du journal Munici'PARLE

Débuts du journal Munici'PARLE. Quatre enseignantes, nouvellement à la retraite, Diane Lampron Gélinas, Marguerite Aubry Boisvert, Nicole Jobin et Monique St-Pierre décident de mettre leurs talents en commun et relèvent le défi de produire un journal local, quatre fois par année.

Lancement du Parc des bénévoles

(Décembre) Lancement du Parc des bénévoles. Louise Beaudoin, alors ministre de la Culture et des Communications annonce une subvention de 202 000 $ pour la construction d'une bibliothèque. Celle-ci sera construite en 1999 par l'entrepreneur Eugène Roux pour un montant soumissionné de 427 334 $. On procède à la rénovation de la façade et du 2e étage du Centre municipal.

Année 1999

(1er mai) le conseil de Fabrique, abroge les quêtes traditionnelles aux messes dominicales pour les remplacer par une contribution volontaire annuelle. (Été) Début de la construction de l'Aréna. (24 juin) Après un concours mené par le journal Munici'PARLE, le nom Bonifacien / Bonifacienne est choisi pour identifier les gens de Saint-Boniface. Le gentilé est officiellement enregistré à la Maison de toponymie du Québec le 28 juin suivant.

Année 2000

Joseph Van der Poel, fils de Sylvie Aidans et Jean Van der Poel est le 1er bébé du millénaire à Saint-Boniface. (17 mars) Inauguration officielle de la nouvelle bibliothèque. (11 mai) Inauguration du nouveau bureau de poste de la rue Guillemette. C'est l'entrepreneur local MVJ qui a construit le nouveau bâtiment. (1er juin) Les Caisses Desjardins de Saint-Boniface et de Charette fusionnent. M. Claude Lafrenière est alors directeur général. (11 août) Inauguration de l'Aréna. Le dimanche suivant, M. le curé Nadeau y célèbre la messe. La première partie de hockey se joue le 20 septembre 2000. Organisation de la première Fête des Aînés à l'Aréna local grâce aux efforts d'Hilarion Gélinas. Il s'agit d'un grand rassemblement populaire pour souligner la contribution des Aînés au développement de la région. Au départ, cinq municipalités sont représentées, alors qu'aujourd'hui, il y en a huit. André Houle, secondé par un comité dynamique et productif, a maintenant pris la relève de M. Gélinas. Depuis cette première Fête des Aînés, pas moins de 135 personnes ont reçu des hommages particuliers pour leur implication dans leur milieu respectif. La population de Saint-Boniface est de 4 116 habitants.

Année 2001

(15 mars) Un centre Internet ouvre ses portes dans les locaux de la nouvelle bibliothèque. (5 et 6 mai) À l'aréna local, près de 5 000 personnes visitent la première Foire commerciale organisée par l'Union commerciale des municipalités de Charette, Saint-Élie et Saint-Boniface. Cinquante et un commerces et entreprises de services sont alors représentés. (31 décembre) La loi 171 sur le regroupement des villes et municipalités rurales est adoptée par l'assemblée nationale du Québec. Il s'ensuivra que Saint-Boniface quittera la MRC du Centre-de-la-Mauricie pour joindre la MRC de Maskinongé qui comprendra 17 municipalités pour une population regroupée de 35 000 personnes.

Année 2002

(Mars) Arrivée de la Sureté du Québec (SQ) à Saint-Boniface en remplacement de la police régionale de Shawinigan. (13 avril) Le Boom remporte le championnat de la ligue senior AA (hockey) de la Mauricie. (21 avril) Ouverture du Centre d'interprétation mariale en présence d'une vingtaine de religieuses, de M. le curé, du Maire et de quelque 500 personnes. (13 mai) On procède à la levée de la première pelletée de terre en vue de la construction d'un Centre de la petite enfance (CPE). L'automne suivant, 29 enfants de moins de 5 ans y étaient accueillis. (26 juin) Dans le cadre du Festival d'été de Shawinigan-Sud, le Bonifacien Michel Lemay remporte le prix de la Relève Desjardins. (Juillet) Le Premier Ministre du Canada, Jean Chrétien, visite des gens de Saint-Boniface lors d'un 5 à 7 à l'aréna local. (Septembre) Le club de patinage artistique Les Perce-Neige de Saint-Boniface voit le jour. Deux ans plus tard, il est officiellement incorporé comme organisme à but non lucratif. Ouverture de l'École de hockey Luc Gélinas. Parmi les grandes vedettes qui viendront enseigner leur sport aux jeunes, il y a eu : Jacques Demers, Mike Ribeiro, Vincent Lecavalier et Francis Bouillon.

Année 2003

La municipalité se dote d'un nouveau camion à incendie. (Printemps) Le Bonifacien Jean-François Bastien fait vivre des émotions fortes à toute la population de Saint-Boniface et des environs en se rendant à la demi-finale de Star Académie. Il termine en 2e position derrière Wilfred Le Bouthillier. Lors de la 70e édition de la Classique internationale de canots, le Bonifacien Serge Corbin remporte une 25e victoire. Un record qui n'est pas prêt d'être égalé. À l'occasion du 50e anniversaire de son accession au trône, la reine Élisabeth a honoré deux Bonifaciens : M. Hilarion Gélinas qui a été 23 ans au Conseil municipal dont dix à la mairie et M. Marcel Jobin qui a excellé dans le domaine de la marche olympique en représentant son pays aux Jeux olympiques à deux reprises en plus de deux participations aux Jeux du Commonwealth et de quatre participations aux Jeux panaméricains. Il fut également champion canadien à la marche olympique. Mme Claudette Hould, une riveraine du lac des Six, est reçue membre de l'Ordre du Canada.

Statut de Municipalité

(5 avril) La municipalité abandonne son statut de village. (Été) Premiers mariages civils à Saint-Boniface. Le maire Gilles Bellemare en est le premier officier civil. (8 novembre) La Caisse Desjardins se joint au Conseil municipal pour rendre hommage à titre posthume à M. Bernard Caron en nommant le 2e étage de l'Hôtel de ville à son nom. M. Caron a oeuvré à la Caisse durant 47 ans en plus d'avoir été un artisan du dernier regroupement scolaire à titre de commissaire. Il avait auparavant été un instigateur de la construction du collège Sacré-Coeur.

4 056 habitants

La population de Saint-Boniface est de 4 056 habitants.

Organisation des fêtes du 150e anniversaire

10 Dec 2006 - Un comité provisoire de cinq personnes est nommé pour l'organisation des fêtes du 150e anniversaire de Saint-Boniface, en 2009.

Année 2007

Le Club de l'Âge d'Or fête ses 35 années d'existence et rend hommage à son président-fondateur, M. Adjutor Grenier. Démolition de l'ex-fromagerie Saputo. Des logements et des condos seront construits sur cet emplacement qui portera désormais le nom de Place Clermont pour souligner l'apport de cette famille au développement de Saint-Boniface. Les terrains achetés par la municipalité sur la Place Clermont sont divisés en six terrains en vue de la construction de nouveaux logements et condos. (Juin) Fermeture de l'auberge-restaurant La Boulangère, propriété du couple Diane Fafard et Claude Perron, après 12 ans d'opération. Un autre restaurant prendra la relève en 2008 sous la bannière Stratos. L'équipe de baseball des Docs de Saint-Boniface, dirigée par Dany Milette, remporte le championnat de la ligue rurale. (29 juillet) Durant la soirée, un incendie d'une grande intensité rase complètement le gymnase Gymmania appartenant à Dany Dubé ainsi qu'un entrepôt contenant du matériel de sport appartenant à Dany Milette. Il s'agit de l'ancien atelier d'Edmond Aucoin. (11 novembre) Oubliant pour un temps ses grands malheurs, la Bonifacienne Martine Savard Gauthier et ses trois enfants, Allyson, Davon et Shanny, entrent dans leur nouvelle maison, fruit de la solidarité et de la générosité de toute une paroisse et de plusieurs autres généreux souscripteurs.

Année 2008

(hiver) Avec ses 500 cm de neige tombée, les multiples écrasements de toitures et les impressionnants amoncellements de neige, l'hiver 2008 restera à jamais dans la mémoire populaire. En début d'année, plus de 600 cartes de membres trouvent preneurs pour la nouvelle Coopérative de solidarité santé (Coop Santé) de Saint-Boniface. Un important employeur de la région, la Belgo d'Abitibi Bowater, ferme définitivement ses portes. C'est la fin d'une époque. (20 mars) Lancement du Club de marche Marcel Jobin. (17 mai) Plusieurs membres du Choeur Amis-Voix participent, avec leurs collègues de la paroisse Saint-Pierre de Shawinigan, à une messe télédiffusée sur les ondes de Radio Canada. (6 décembre) Concert de Noël offert à l'église par le Groupe vocal l'Orphéon de Trois-Rivières dans le cadre des célébrations du 150e anniversaire de Saint-Boniface. (31 décembre) Inauguration des fêtes du 150e anniversaire lors de la Messe de Minuit célébrée à l'église de Saint-Boniface.

150e anniversaire de Saint-Boniface

Célébration du 150e anniversaire de Saint-Boniface.